les personnages de Ruy Blas

Publié le par Ben el allam Souhaib

les personnages de Ruy Blas

Ruy Blas 

Ruy Blas est un héros romantique dans tous ses aspects.

Le héros romantique est souvent soumis à son émotivité et sa sensibilité.

Mais ses sentiments ne vont pas être les seules motifs de sa douleur : placé en déséquilibre dans la hiérarchie sociale, il est déchiré entre l'idée qu'il se fait de lui-même et le rôle que la société lui réserve. C'est assez compliqué pour lui d'être à la fois maître et laquais

Prisonnier d'une société où se tissent les complots, il monte une chute dans l'échelle sociale au gré des forces qui agissent sur lui.

On comprend dès lors son aspiration à la liberté.

Ruy Blas est un orphelin qui cache sont identité. Né dans le peuple, il possède pour réussir, des grandes qualités : intelligence, ambition, orgueil, contrôlé.

Mais sur lui pèse une grande malédiction, celle du romantique ; il se sait seul, haï des hommes. Avant de devenir victime de Don Salluste, Ruy Blas est victime de la société qui a fait de lui un marginal. Encore pire sont les « marques de servitude »qui bloquent son énergie et le font même étant premier ministre, la proie de Don Salluste.

L'amour pour la Reine reflète son conflit interne : « placé très bas, et aspirant très haut ». Même dans ses déclarations amoureuses, Ruy Blas ne peut oublier l'humilité de sa naissance : « vers de terre amoureux d'une étoile » (v.798).

C'est aussi son ingénuité de se préjuger indispensable au monde, d'implorer pitié à Don Salluste, d'avoir foi en la sincérité politique et d'oublier sa vraie identité lors de son ascension sociale qui l'égare.

Ruy Blas évolue tout au long de l'œuvre. Au début il est angoissé et soumis, mais pendant l'aventure il démontre son courage en s'affrontant, même si ce n'est que verbalement, à Don Guritan (il accepte sans aucune peur le duel qui lui est proposé). Finalement à l'acte 5 il se révèle contre la société qui l'opprime et finit par tuer son représentant, Don Salluste. Il acquiert ainsi la liberté qu'il recherche, il choisit sa mort.

Que peut-on dire de plus sur Ruy Blas ? Qu'il est honnête et pur, non car il accepte sans scrupules la fausse identité et la mission douteuse données par Salluste. (acte1, scène 5) ; qu'il est énergique et courageux, mais il est bien rapide à l'évanouissement (acte2, scène 3-4), et prouve aux actes 3 et 4, une étrange faiblesse face à Don Salluste. Il n'a pas de personnalité propre, il ne vaut que par le sens de sa présence.

Ruy Blas, Don César et Don Salluste forment entre les trois un seul personnage, la reine n'est qu'un objet symbolique du désir, tous les autres des figurants.  

 

Don Salluste 

Il est le seul personnage à ne pas évoluer, Don Salluste conduit l'action de la première à l'avant-dernière scène, mais, singulièrement, il apparaît très peu.

Par son habit (velours noir, satin noir) et par son allure, Don Salluste réunit tout les caractères du « odieux » : « il s'avance à pas lents, parle avec une voix froidement et fait des multiples apartés ». Dans son vocabulaire abondent les références à l'ombre, à l'obscurité, au piège et à la vengeance.

Il est un Grand d'Espagne. Habitué à dissimuler, il ne doute point à se déguiser. C'est un personnage froid, avisé et vengeur. Il a planifié pendant beaucoup de temps sa vengeance contre la Reine.

Comme on voit cet un personnage qui est opposé à Ruy Blas : noble d'état et pauvre d'esprit.

C'est un personnage intelligent et observateur, il sait qu'en offrant à Ruy Blas la possibilité de devenir noble, même si n'est que pour un temps limité, celui-ci ne pourra pas refuser car c'est son vœu secret .Ceci provoquera la chute de la reine. Il est un grand manipulateur sans scrupules. Il ferait tout pour atteindre son but.

Mais ce personnage si froid et perspicace possède aussi des moments de faiblesse. Il se laisse emporter deux fois par sa rage. Ce défaut est celui qui finira par lui causer sa mort.

Don Salluste symbolise le mal moral, l'oppression sociale, le diable : « cet effrayant démon » (v.182, 463, 612 et 1716).

Don César de Bazan 

Cousin de Don Salluste, Don César appartient à la noblesse mais après avoir dissipé sa noblesse il est devenu « un peu aventurier, un peu bretteur, un peu bohémien (acte 1 scène 2).

Il s'agit d'un personnage picaresque qui par sa manière de parler fait apparaître le sourire au lecteur. Ses apparitions sont brusques et comiques (dans l'acte 4 scène 2 il rentre par la cheminé). Ces inquiétudes conduisent au sens indispensable (boire et manger). Mais, tout de même, il continue à maintenir un certain sens moral : il refuse d'aider son cousin et exposer la Reine.

Dans l'histoire, Don César n'est qu'un personnage secondaire mais tout de même Victor Hugo décide de lui réserver tout un acte. Ceci sert à détendre le public et à apporter une allure humoristique

La reine

La Reine est possiblement le plus simple des personnages. Comme souveraine elle n'a pas un modèle historique exact et dans la littérature non plus. Elle est mariée à un homme qu'elle n'aime pas et finit par retrouver un vrai amour, Ruy Blas. Elle aussi se sent seule dans le monde, elle est privée d'amour. Né en Allemagne, dans une famille aristocratique mais simple, elle se retrouve subitement en Espagne. Elle possède la nostalgie de la liberté.

C'est une personne sensible et passionnée. Pour elle les sentiments sont plus importants que le raisonnement comme on observe dans l'acte 5 (elle va rencontrer Ruy Blas en connaissant le danger que cela lui suppose). Elle est aussi impulsive et parfois rebelle. Elle ne comprend pas et ne veut pas accepter le protocole du palais.

Casilda 

Dans le monde des dames de compagnie, Casilda est l'exacte antithèse de la camerera mayor. L'une est "jeune et jolie fille", l'autre une "vieille femme en noir" ; l'une est animée d'un perpétuel mouvement ("allant à la fenêtre", "va la jeter par la fenêtre") et de jeux de regard malicieux, l'autre, figée dans "sa chaise à dossier" - une image de la rigidité du personnage tout comme sa voix "brève et dure" -, ne sait être animée que d'une révérence répétée et ridiculement mécanique ; l'une, prête à enfreindre par provocation toutes les règles (elle veut faire venir un jeune homme), aime les plaisanteries impertinentes et la moquerie (v. 657-661), l'autre s'exprime uniquement par des rappels de l'étiquette qui ont la forme des décrets officiels ("il faut…" deux fois, "ne peut…", "ne doit pas …"). La duchesse sert ainsi de repoussoir à Casilda, qui introduit dans la scène l'humour et la gaieté qu'apporte le bouffon dans le théâtre de Hugo. Sa joie de vivre s'exprime par la brièveté de ses interventions, le rythme sautillant des vers (les rejets v. 630, et les coupes v. 622, 625, 630), la forme de ses phrases (presque toujours interrogatives ou exclamatives, souvent elliptiques du verbe, appuyés sur des interjections). Son style est particulièrement imagé et vif et donne bien à voir les personnages qu'elle croque de façon pittoresque (don Guritan). Les vers 682-684 présentent un bon exemple de la vivacité et de l'humour du discours de Casilda : gentiment ironiques ("cette vénérable cour" fait, sous couvert de respect, allusion à l'âge avancé de ses membres, clairement exprimé à la rime : "des vieux" !), ils jouent sur l'harmonie imitative que constitue l'allitération en v, sorte de bredouillement sourd (qui imite le marmonnement de ces vieux automates de cour), mis en valeur par les I aigus d'un rire mal contenu. La fantaisie se glisse dans l'opposition entre "vénérable" et "m'assomme" et l'hypothèse absurde d'une contagion de la vieillesse… Comme le bouffon, c'est Casilda

qui introduit le mouvement, mais aussi qui a l'idée des distractions fantaisistes à proposer à sa souveraine qui s'ennuie (v. 672 : "Faites […] appeler les ministres !" ; v. 680), qui l'incite à enfreindre le décorum et à agir en courtisane (v. 697), qui parle de choses et d'autres pour la désennuyer (le bois de la boîte), qui plaisante et raille les courtisans ("Oh ! La duègne !", "Oh ! Respectable aïeule !"), qui manie l'ironie (v. 688) sans craindre la hiérarchie (v. 645) et rit sans cesse. "Ris, folle", lui lance du reste la reine. Croisement de la soubrette et du valet, de bouffon de la comédie et de la confidente de tragédie, Casilda réalise le mélange de ces deux genres pour composer un vrai personnage de drame

Publié dans Analyse littéraire

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Commenter cet article
C
Ta mère
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M
zebi la mouche
A
Wesh frérot
L
ça m'a vraiment aider merci beaucoup j'éspere que vous allez tous réussir j'vous aime kiss <3
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M
milo.lrch c mon insta bg
J
ez johan t facile
L
bon ecoute j'tattrape tu va voir , ne me crie pas dessus vive la France et les math hihihi <3
K
LE FRANCAIS LE FRANCAIS !!!!!!!!!!!!!!!! MINCE T BETE
L
tu es assez bizarre ! Ne t’excite pas sur moi ni sur les autres la vie est courte ma biche que du bonheur dans la vie jtm and peace and love <3
M
<br /> Merci beaucoup, tu m'as sauvé ma life =D<br /> <br /> <br />
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J
Mrcroky est dans la place mon niqué vos mère
K
ta life ? t sérieuse la ? ici c la france ok ? tu dis MA VIE ok ? MA VIE mince c'est pas compliquer !!!!!!!!
U
merci bcp.<br /> ca ma tro édé pr mon DM.encore merci
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K
apprend à écrire français sinon tu aurra 0 pauvre folle
P
tu msauve la vie! merci^^
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K
jespere que ta eu 20 lol